Touline, cap sur la Bretagne

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Les interviews de l'aspirant

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27 avril 2009

Chambres d’hôtes : un emploi ou une passion ? #2

Suite et fin de l'interview d'Annie

J'ai feuilleté ton livre d'or qui fait voyager à lui tout seul. Je ne peux pas citer tous les témoignages positifs, il y en a trop (et je n'ai même vu que cela) alors je vais citer le dernier qui est représentatif de tous les autres : Il date du 20/3/2009 :

"Un premier arrêt, mais ce ne sera pas le dernier : l'accueil, le repas, la conversation, la chambre : tout est parfait."

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Alors parle-moi de tes hôtes… Qui sont-ils ? Ou d’où viennent-ils ? J'ai vu l'Espagne, le Morbihan, la Région Parisienne, l'Italie, le Nord, … rien que le mois dernier…

Ce sont des personnes très différentes et d'origines géographiques très diverses : de Nouvelle Zélande, d’Australie, du Japon, des États Unis, d’Amérique du Sud en particulier le Brésil et le Mexique, et bien sûr beaucoup d’Européens, de Belgique, des Pays Bas, des Allemands…

Par exemple, nous avons des Allemands qui viennent depuis 19 ans, depuis nos débuts. Ils nous disent même avoir conçu leurs enfants chez nous… Notre taux de retour est de 30 %, ce qui est important.

Une dame belge est venue cette année, elle venait très souvent avec son mari mais il est décédé et elle a voulu montrer à ses petits enfants où ils passaient leurs vacances.

D'en face, nous voyons effectivement beaucoup de voitures belges ou hollandaises…

Oui, ils sont bien représentés.

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23 avril 2009

Chambres d’hôtes : un emploi ou une passion ? #1


Annie et Jean-Yves Peschard reçoivent dans leur ferme du XIXème siècle, à Séris en Loir-et-Cher, au cœur du Val de Loire. Ils sont nos voisins, juste de l’autre côté de la rue. J’ai souhaité en savoir plus sur ce métier et Annie a bien voulu répondre à mes questions.

cheminparis.jpg

Annie, merci de prendre un peu de ton temps pour répondre à mes questions. Cela fait plusieurs années que nous sommes installés ici mais je ne sais même pas quand vous avez commencé cette activité de chambres d’hôtes ? Je précise pour mes lecteurs que Jean-Yves était agriculteur et a passé le relais de l’exploitation à votre fils depuis 2 ans.

Cela remonte en fait aux années 1972 ou 73…

Depuis si longtemps ? Je ne pensais pas…

Telles que tu connais ces chambres, cela fait 19 ans. Mais nous avions commencé avant. Jean-Yves avait des responsabilités dans le milieu agricole et un jour il est revenu d’une réunion du conseil d’administration de la fédération des exploitants agricoles où l’idée avait été lancée dans le département d’ouvrir les fermes aux citadins. Et cela nous a enthousiasmés. Nous avions une grande maison et pouvions mettre 2 chambres à disposition. Et c’est que nous avons fait.

Et cela a marché ?

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16 février 2009

Intranet 2.0 et accompagnement du changement à la CCI du Loiret #2

Suite de l’interview de Michel Slimani, chef de projet Communication interne à la CCI du Loiret.

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Après 4 ans, pouvez-vous dire que le métier des collaborateurs de la CCI a changé et que leur mode de pensée a évolué dans le sens voulu ?

On peut observer aujourd’hui une bonne capacité des collaborateurs à innover et à s’approprier les nouveaux outils web 2. L’autonomie et l’adaptabilité se sont développées au détriment, peut-être, d’un sentiment de sécurité. Mobiliser des collaborateurs autour de grands projets transversaux se fait plus facilement et les comportements majoritaires évoluent progressivement vers une culture d’ouverture et de partage. Bien sûr, on assiste toujours à des jeux de pouvoirs en interne mais plus pour les même raisons. Le véritable enjeu ne réside plus dans l’information mais dans la connaissance.

Et les blogs aujourd’hui ? D’après ce que j’ai pu lire, certains blogs vivent, d’autres peu, certains sont imbriqués avec le site externe de la CCI qui est lui-même un portail avec beaucoup de liens vers d’autres blogs, des vidéos. Certains articles se trouvent dans l’intranet et sur le site externe…

Effectivement, beaucoup de blogs destinés à l’interne ont disparu. il en reste aujourd’hui 21 qui mobilisent 12 animateurs aux profils très différents.

J’ai quand même un peu de mal à m’y retrouver parfois.

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11 février 2009

Intranet 2.0 et accompagnement du changement à la CCI du Loiret #1

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Merci, Michel Slimani, de bien vouloir répondre à mes questions, plus précisément à mon étonnement : que de blogs à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret ! Une CCI 2.0 en somme ?

On peut en partie la qualifier ainsi. Mais il ne faut pas oublier que les TIC sont au service des hommes et de leur efficacité. Et non l’inverse.

Exact ! Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vous présente à mes lecteurs : vous êtes chef de projet Communication Interne à la CCI du Loiret et un des artisans de cette construction collaborative d’un intranet 2.0. Alors quelle est l’origine de tous ces blogs ?

Il faut remonter à 2005 et à la volonté de la nouvelle équipe dirigeante de lancer une démarche de modernisation et d’accompagner fortement ce changement.

En quoi consistait cette modernisation ?

Elle était importante : changer fondamentalement de métier. Abandonner la posture d’expert et de sachant au profit d’une fonction de mise en relation des entrepreneurs.

En 2005, cela avait un petit côté visionnaire, voire révolutionnaire, pour une CCI ?

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17 juillet 2007

Interview de Marc, docker à Vancouver #3

J’ai prévenu Marc de la publication de cette interview et il m’a envoyé ces photos des docks de Vancouver. Deux vous offrent une vue du haut des gigantesques portiques de chargement et déchargement des bateaux.

Merci Marc.

16 juillet 2007

Interview de Marc, suisse et canadien, docker à Vancouver #2

marc.jpgVous êtes combien sur les docks ?

En Colombie Britannique on est 3 000 et à Vancouver 1 500. Et il y a de tout, des mécanos mais aussi des électriciens, des soudeurs, des plombiers…

Je te ferais bien visiter, mais c’est compliqué maintenant, il faut le passeport, faire une demande avant…ce sont les américains qui ont peur, et ils nous ennuient….

François il est déjà venu, on était monté sur un bateau dont c’était le dernier voyage ! Ah la la, la bière était bonne, mais c’était il y a 15 ans !

Quelle nationalité trouve-t-on sur les docks ?

Ah de tout, de tout, des grecs, ils bossent bien ceux là, des indous, eux aussi ils bossent, des tchèques, des chinois, des norvégiens, des mexicains, des espagnols, de tout, de tout

Des femmes ?

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13 juillet 2007

Interview de Marc, suisse et canadien, docker à Vancouver #1

Vancouverxargo.jpg(pour garder le côté vivant, j’ai gardé les tournures orales du récit de Marc)

Marc, comment es-tu arrivé à Vancouver ? D’abord, pourquoi as-tu voulu partir de Suisse ?

La Suisse, c’est trop petit…

Tu as commencé par l’Angleterre je crois ?

Tu sais en Suisse il y avait beaucoup d’américains…et d’américaines, alors j’ai appris un peu l’anglais et puis j’ai eu une bonne amie anglaise qui est repartie là-bas alors je l’ai suivie. Je suis mécanicien auto, j’ai fait mon apprentissage en Suisse. Alors en Angleterre, j’ai trouvé du boulot chez Peugeot dans un garage, mais je n’avais pas le droit de travailler ailleurs, j’avais juste un permis pour ce garage là.

Et cela a duré 3 ans et puis je m’ennuyais, c’est toujours la même chose à réparer des Peugeot. Puis un jour, déjà je ne m’entendais plus trop bien avec ma bonne amie, j’ai vu une annonce pour le Canada où ils avaient besoin, comment tu dis « tradesmen », tu sais des électriciens, plombiers, mécano… Alors j’ai fait les papiers d’émigrant et tout.

Et tu es arrivé au Canada

Oui, je m’en souviens encore, c’était le 21 février 1975, j’ai débarqué à Montréal, il faisait froid !! Là j’ai fait le boulot de mécano dans un garage, je réparais des Fiat et des BMW, j’ai tenu 6 mois ! J’étais tout seul, mal payé.

C’est là que j’ai voulu aller à Vancouver pour voir l’autre côté. En fait je voulais aller dans l’Alberta pour travailler dans le pétrole ! Et je me suis retrouvé 6 semaines dans un camp de bucherons, là c’est dur, là tu travailles…
On parlait des ours, tu aurais vu, je voulais pas le croire au début, les gars ils me disaient, mais si, ce sont des ours qui ravagent tout et nous bouffent nos sandwichs. Il y a un vieux, il m’a pris par l’épaule, et m’a dit, viens voir mon p’tit gars, il m’a fait monter dans le camion, et à 300 m dans une clairière, il y avait une dizaine d’ours, ouououh…

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