Touline, cap sur la Bretagne

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Tag - travail

Fil des billets

11 avril 2010

Le jeune diplômé et l'assistante

Mn_20.jpgJe pourrais intituler plus précisement ce billet « de la collaboration entre un(e) jeune diplômé(e) et une moins jeune assistante ». Y a-t-il bien matière à billet ? Surement si on parle plus largement de l’accueil d’un jeune diplômé et de son intégration dans l’entreprise.
Mais je ne peux me permettre aucun point de vue général, n’étant ni spécialiste des ressources humaines ni manager d’équipe.

Sans prétention et dans le cadre du débat du mois, je vais juste parler du quotidien, basé sur mon expérience de moins jeune assistante et sous forme de conseil du bosco.

Donc, à nous autres assistantes de faire comprendre avec délicatesse :

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6 juillet 2009

Comment classer ses papiers personnels

post.jpgJuillet déjà ! Les vacances se profilent, le rythme ralentit.
Et le temps de l’archivage arrive. Au bureau c’est un grand classique.
Mais chez soi ? Même à la maison, il arrive d’être envahi de papiers entassés. Alors autant s’y mettre maintenant pour partir tranquille….

Mes lecteurs fidèles se souviendront peut-être d’un de mes billets, un peu ancien il est vrai : toute pile de papiers est une pile de décisions non prises. Pile ou tas, s’entend ! Il avait suscité à son époque, 2 ans déjà, quelques échanges intéressants sur la verticalité ou la psychologie de la pile.

La première décision est d’attaquer cette pile, alors place à la technique :

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21 mai 2009

Ecocitoyen au bureau : question d'organisation encore

guide-ecocitoyen.gifQuelle est la consommation annuelle moyenne de papier par personne au bureau ?

- 15kg (6 ramettes)

- 75kg (30 ramettes)

- 115kg (40 ramettes)

Quelle est la moins consommatrice d’énergie : la photocopie ou l’impression ?


Outre les réponses à ces questions, vous trouverez des astuces à intégrer dans votre organisation dans le Guide de l’écocitoyen au bureau, publié par l’ADEME Région Centre. 16 pages téléchargeables ici.

Et ce, sans faire concurrence à nos spécialistes de l’environnement et du développement durable sur Ouestjob ! Je pense à GreG, et son blog-emploi consacré à la gestion durable des espaces et des ressources naturelles ou à Denis, animateur QSE, qui sont des références dans ces domaines !

27 avril 2009

Chambres d’hôtes : un emploi ou une passion ? #2

Suite et fin de l'interview d'Annie

J'ai feuilleté ton livre d'or qui fait voyager à lui tout seul. Je ne peux pas citer tous les témoignages positifs, il y en a trop (et je n'ai même vu que cela) alors je vais citer le dernier qui est représentatif de tous les autres : Il date du 20/3/2009 :

"Un premier arrêt, mais ce ne sera pas le dernier : l'accueil, le repas, la conversation, la chambre : tout est parfait."

livreor.jpg

Alors parle-moi de tes hôtes… Qui sont-ils ? Ou d’où viennent-ils ? J'ai vu l'Espagne, le Morbihan, la Région Parisienne, l'Italie, le Nord, … rien que le mois dernier…

Ce sont des personnes très différentes et d'origines géographiques très diverses : de Nouvelle Zélande, d’Australie, du Japon, des États Unis, d’Amérique du Sud en particulier le Brésil et le Mexique, et bien sûr beaucoup d’Européens, de Belgique, des Pays Bas, des Allemands…

Par exemple, nous avons des Allemands qui viennent depuis 19 ans, depuis nos débuts. Ils nous disent même avoir conçu leurs enfants chez nous… Notre taux de retour est de 30 %, ce qui est important.

Une dame belge est venue cette année, elle venait très souvent avec son mari mais il est décédé et elle a voulu montrer à ses petits enfants où ils passaient leurs vacances.

D'en face, nous voyons effectivement beaucoup de voitures belges ou hollandaises…

Oui, ils sont bien représentés.

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23 avril 2009

Chambres d’hôtes : un emploi ou une passion ? #1


Annie et Jean-Yves Peschard reçoivent dans leur ferme du XIXème siècle, à Séris en Loir-et-Cher, au cœur du Val de Loire. Ils sont nos voisins, juste de l’autre côté de la rue. J’ai souhaité en savoir plus sur ce métier et Annie a bien voulu répondre à mes questions.

cheminparis.jpg

Annie, merci de prendre un peu de ton temps pour répondre à mes questions. Cela fait plusieurs années que nous sommes installés ici mais je ne sais même pas quand vous avez commencé cette activité de chambres d’hôtes ? Je précise pour mes lecteurs que Jean-Yves était agriculteur et a passé le relais de l’exploitation à votre fils depuis 2 ans.

Cela remonte en fait aux années 1972 ou 73…

Depuis si longtemps ? Je ne pensais pas…

Telles que tu connais ces chambres, cela fait 19 ans. Mais nous avions commencé avant. Jean-Yves avait des responsabilités dans le milieu agricole et un jour il est revenu d’une réunion du conseil d’administration de la fédération des exploitants agricoles où l’idée avait été lancée dans le département d’ouvrir les fermes aux citadins. Et cela nous a enthousiasmés. Nous avions une grande maison et pouvions mettre 2 chambres à disposition. Et c’est que nous avons fait.

Et cela a marché ?

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18 mars 2009

Comment gérer les urgences dans un secrétariat ?

char.jpgComment répondre à cette question pratique de façon simple ?

A un ex-futur employeur qui me posait un jour cette question lors d’un entretien de recrutement

- « Comment traitez-vous les urgences ? »

J’ai répondu :

- « Au feeling. »

Si cette réponse était un peu vague, elle avait le mérite d’être exacte !

Alors pour aider la débutante qui - j’imagine – a amerri sur ce blog avec cette question, voilà quelques éléments de réponses.

En préambule, il faut bien se rendre compte qu’il y a autant de cas d’urgence que de personnes ou de situations. Il y a l’urgence du chef de service toujours débordé, celle du collègue toujours en avance, celle du directeur toujours exigeant, celle du client toujours prioritaire,… et vous au milieu.

Je ne voudrais pas plagier tous les bons auteurs ou formateurs en organisation et autres spécialistes en gestion du temps (et ils sont pléthore) mais il y a bien une seule réponse : s’organiser.
Avec une déclinaison : anticiper.
Un grand homme a dit : « ne pas prévoir, c’est déjà gémir ». Et c’est Léonard de Vinci lui-même ! Simple non ?

Alors, en vrac, voilà quand même quelques conseils :

- Organisez-vous,

- Anticipez, faites des plannings, prenez de l’avance dès que possible,

- Quand on vous confie une tâche, demandez le délai en essayant de faire préciser les divers : tout de suite, ASAP, pour hier, TTU,...

Qui, pour amusants qu’ils sont, n’en sont pas moins plus vagues qu’il n’y parait.

- Faites des plannings, des rétroplannings,

- Prévoyez du temps dans les zones à risques (une heure avant une réunion, veille de voyages d’affaires,…)

- Posez des questions,

-Apprenez à laisser faire, à déléguer. Apprenez à donner vos propres délais.

Et vous verrez que rapidement les urgences prennent d’elles-mêmes un ticket et se mettent dans l’ordre.

Photo : char d'assaut imaginé par Léonard de Vinci, jardins du Clos Lucé.

16 février 2009

Intranet 2.0 et accompagnement du changement à la CCI du Loiret #2

Suite de l’interview de Michel Slimani, chef de projet Communication interne à la CCI du Loiret.

michels.jpg

Après 4 ans, pouvez-vous dire que le métier des collaborateurs de la CCI a changé et que leur mode de pensée a évolué dans le sens voulu ?

On peut observer aujourd’hui une bonne capacité des collaborateurs à innover et à s’approprier les nouveaux outils web 2. L’autonomie et l’adaptabilité se sont développées au détriment, peut-être, d’un sentiment de sécurité. Mobiliser des collaborateurs autour de grands projets transversaux se fait plus facilement et les comportements majoritaires évoluent progressivement vers une culture d’ouverture et de partage. Bien sûr, on assiste toujours à des jeux de pouvoirs en interne mais plus pour les même raisons. Le véritable enjeu ne réside plus dans l’information mais dans la connaissance.

Et les blogs aujourd’hui ? D’après ce que j’ai pu lire, certains blogs vivent, d’autres peu, certains sont imbriqués avec le site externe de la CCI qui est lui-même un portail avec beaucoup de liens vers d’autres blogs, des vidéos. Certains articles se trouvent dans l’intranet et sur le site externe…

Effectivement, beaucoup de blogs destinés à l’interne ont disparu. il en reste aujourd’hui 21 qui mobilisent 12 animateurs aux profils très différents.

J’ai quand même un peu de mal à m’y retrouver parfois.

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11 février 2009

Intranet 2.0 et accompagnement du changement à la CCI du Loiret #1

ccil.jpg

Merci, Michel Slimani, de bien vouloir répondre à mes questions, plus précisément à mon étonnement : que de blogs à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret ! Une CCI 2.0 en somme ?

On peut en partie la qualifier ainsi. Mais il ne faut pas oublier que les TIC sont au service des hommes et de leur efficacité. Et non l’inverse.

Exact ! Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vous présente à mes lecteurs : vous êtes chef de projet Communication Interne à la CCI du Loiret et un des artisans de cette construction collaborative d’un intranet 2.0. Alors quelle est l’origine de tous ces blogs ?

Il faut remonter à 2005 et à la volonté de la nouvelle équipe dirigeante de lancer une démarche de modernisation et d’accompagner fortement ce changement.

En quoi consistait cette modernisation ?

Elle était importante : changer fondamentalement de métier. Abandonner la posture d’expert et de sachant au profit d’une fonction de mise en relation des entrepreneurs.

En 2005, cela avait un petit côté visionnaire, voire révolutionnaire, pour une CCI ?

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13 novembre 2008

Comment classez-vous les livres de votre bibliothèque ?

toul_avril_2007_001.jpgCe lundi 10 novembre entre deux tours des remparts de Saint Malo, j’ai fait un pèlerinage et une découverte.

Le pèlerinage est le passage obligé à la librairie du Môle : la vie maritime à droite en entrant, la culture bretonne à gauche entre quelques colonnes de livres. Attention, j’ai fait tomber un Jaïs et Lebel en passant (que fait-il là ce bouquin de bridge au milieu des Mythes bretons, des Chroniques en pays Gallo et des Aquarelles de la Rance ?).
En fait je ne vais pas plus loin dans la boutique ! Après mon passage à gauche, retour à droite pour savourer les piles maritimes qui sont de plus en plus en équilibre. On croit qu’il n’y a plus de place et si, il y a toujours plus d’ouvrages. Il faudrait laisser le sac à dos à la porte, il accroche tout. Attention, Surcouf a plongé ! Comment le libraire s’y retrouve-t-il ? Mystère : si, si j’ai cela par là…

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16 octobre 2008

Comment classer les divers e-mails, mails, courriels ou autres messages électroniques ?

boite.jpgCertains classent leurs mails dans des dossiers ou sous-dossiers de leur boite de messagerie. Bon.
D’autres laissent tout « en vrac » dans la boite de réception, ce qui peut donner ce petit dialogue :

- MP, help ! Je ne peux plus ouvrir ma messagerie.

- J’arrive !

- Alors ?

- J’appelle l’assistance informatique, cela dépasse mes compétences.

Quelques temps plus tard :

- Alors votre messagerie ?

- Tout fonctionne. Mais on m’a dit qu’il y avait trop de messages.

- Puis-je regarder ? Mais, c’est normal, vous avez plus de 3 500 messages dans la boite de réception !

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25 août 2008

Comment écrire la date dans un nom de fichier ?

calendrier.jpg- MP, sur le répertoire partagé, je n’aime pas la façon dont vous classez les comptes rendus du Codir.

- Que leur reprochez-vous ?

- C’est laid.

- Pourrais-je avoir quelques précisions sur ce qui est laid à vos yeux ?

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17 juillet 2007

Interview de Marc, docker à Vancouver #3

J’ai prévenu Marc de la publication de cette interview et il m’a envoyé ces photos des docks de Vancouver. Deux vous offrent une vue du haut des gigantesques portiques de chargement et déchargement des bateaux.

Merci Marc.

16 juillet 2007

Interview de Marc, suisse et canadien, docker à Vancouver #2

marc.jpgVous êtes combien sur les docks ?

En Colombie Britannique on est 3 000 et à Vancouver 1 500. Et il y a de tout, des mécanos mais aussi des électriciens, des soudeurs, des plombiers…

Je te ferais bien visiter, mais c’est compliqué maintenant, il faut le passeport, faire une demande avant…ce sont les américains qui ont peur, et ils nous ennuient….

François il est déjà venu, on était monté sur un bateau dont c’était le dernier voyage ! Ah la la, la bière était bonne, mais c’était il y a 15 ans !

Quelle nationalité trouve-t-on sur les docks ?

Ah de tout, de tout, des grecs, ils bossent bien ceux là, des indous, eux aussi ils bossent, des tchèques, des chinois, des norvégiens, des mexicains, des espagnols, de tout, de tout

Des femmes ?

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13 juillet 2007

Interview de Marc, suisse et canadien, docker à Vancouver #1

Vancouverxargo.jpg(pour garder le côté vivant, j’ai gardé les tournures orales du récit de Marc)

Marc, comment es-tu arrivé à Vancouver ? D’abord, pourquoi as-tu voulu partir de Suisse ?

La Suisse, c’est trop petit…

Tu as commencé par l’Angleterre je crois ?

Tu sais en Suisse il y avait beaucoup d’américains…et d’américaines, alors j’ai appris un peu l’anglais et puis j’ai eu une bonne amie anglaise qui est repartie là-bas alors je l’ai suivie. Je suis mécanicien auto, j’ai fait mon apprentissage en Suisse. Alors en Angleterre, j’ai trouvé du boulot chez Peugeot dans un garage, mais je n’avais pas le droit de travailler ailleurs, j’avais juste un permis pour ce garage là.

Et cela a duré 3 ans et puis je m’ennuyais, c’est toujours la même chose à réparer des Peugeot. Puis un jour, déjà je ne m’entendais plus trop bien avec ma bonne amie, j’ai vu une annonce pour le Canada où ils avaient besoin, comment tu dis « tradesmen », tu sais des électriciens, plombiers, mécano… Alors j’ai fait les papiers d’émigrant et tout.

Et tu es arrivé au Canada

Oui, je m’en souviens encore, c’était le 21 février 1975, j’ai débarqué à Montréal, il faisait froid !! Là j’ai fait le boulot de mécano dans un garage, je réparais des Fiat et des BMW, j’ai tenu 6 mois ! J’étais tout seul, mal payé.

C’est là que j’ai voulu aller à Vancouver pour voir l’autre côté. En fait je voulais aller dans l’Alberta pour travailler dans le pétrole ! Et je me suis retrouvé 6 semaines dans un camp de bucherons, là c’est dur, là tu travailles…
On parlait des ours, tu aurais vu, je voulais pas le croire au début, les gars ils me disaient, mais si, ce sont des ours qui ravagent tout et nous bouffent nos sandwichs. Il y a un vieux, il m’a pris par l’épaule, et m’a dit, viens voir mon p’tit gars, il m’a fait monter dans le camion, et à 300 m dans une clairière, il y avait une dizaine d’ours, ouououh…

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